<p>Que la <em>Divine Com&eacute;die</em>, dans son ensemble, puisse s&rsquo;interpr&eacute;ter en plusieurs sens, c&rsquo;est l&agrave; une chose qui ne peut faire aucun doute, puisque nous avons &agrave; cet &eacute;gard le t&eacute;moignage m&ecirc;me de son auteur, assur&eacute;ment mieux qualifi&eacute; que tout autre pour nous renseigner sur ses propres intentions. La difficult&eacute; commence seulement lorsqu&rsquo;il s&rsquo;agit de d&eacute;terminer ces diff&eacute;rentes significations, surtout les plus &eacute;lev&eacute;es ou les plus profondes, et c&rsquo;est l&agrave; aussi que commencent tout naturellement les divergences de vues entre les commentateurs. Ceux-ci s&rsquo;accordent g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; reconna&icirc;tre, sous le sens litt&eacute;ral du r&eacute;cit po&eacute;tique, un sens philosophique, ou plut&ocirc;t philosophico-th&eacute;ologique, et aussi un sens politique et social&nbsp;; mais, avec le sens litt&eacute;ral lui-m&ecirc;me, cela ne fait encore que trois, et Dante nous avertit d&rsquo;en chercher quatre&nbsp;; quel est donc le quatri&egrave;me&nbsp;?</p>