Le polyhydramnios est présent dans environ 2 % des grossesses et a été associé à une variété d'issues défavorables de la grossesse. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'association entre le polyhydramnios et les issues défavorables de la grossesse. Il s'agit d'une étude rétrospective cas-témoins portant sur 288 grossesses uniques ayant eu lieu à l'hôpital Rotunda de Dublin entre 2013 et 2014. Le polyhydramnios a été défini comme i) AFI ≥ 25cm , ii) poche verticale maximale (MVP) de ≥ 8cm. et iii) un seuil spécifique à l'âge gestationnel pour l'AFI. Les informations démographiques et les résultats obstétriques et néonataux ont été obtenus par l'examen des bases de données hospitalières. Les critères d'exclusion comprenaient le diabète gestationnel ou préexistant, les grossesses multiples, un fœtus présentant des anomalies structurelles ou chromosomiques, une iso-immunisation rhésus, un dépistage TORCH positif. Les résultats ont été comparés à ceux des grossesses uniques sans polyhydramnios. Au total, 8 798 accouchements ont eu lieu au cours de la période étudiée. La fréquence du polyhydramnios était de 1,6 %. Cent quarante-quatre femmes ont constitué le groupe d'étude, et 144 femmes ayant un liquide amniotique normal ont été appariées comme groupe de contrôle.