Le trafic illicite des biens culturels constitue une sérieuse préoccupation pour tous les pays du monde entier en particulier le Burkina Faso. Débuté depuis la période coloniale, le trafic trouve son existence des fouilles clandestines et des vols ; créant ainsi de nombreuses conséquences scientifiques, économiques, culturelles et environnementales. Face à cela le Burkina Faso a pris des mesures d'où la rédaction de textes ainsi que des moyens tels que la sensibilisation, l'interdiction d'exploitation et d'exportation, la prohibition, l'instauration du certificat d'origine ou l'inventaire, etc.  Cependant certaines faiblesses de la lutte sont décelées à savoir : le statut diplomatique de certains trafiquants, le silence des victimes des vols, le manque de sévérité dans les textes etc. Pour cela des actions ont été préconisées afin de rendre la lutte plus efficace à savoir : accorder plus de moyens aux personnes et institutions spécialisées dans la lutte; organiser des formations sur les biens culturels à l'endroit des partenaires de la lutte, faire l'inventaire des biens culturels ; le développement d'un partenariat de lutte conjointe entre le Burkina Faso et d'autres pays...