<p>&laquo; Voici un petit flacon d&rsquo;essence beyliste o&ugrave; l&rsquo;on s&rsquo;est efforc&eacute; d&rsquo;enfermer les principales id&eacute;es ch&egrave;res &agrave; Stendhal ainsi que les leit-motivs favoris avec lesquels s&rsquo;accordait le mieux sa sensibilit&eacute;. Et ce serait, &agrave; coup s&ucirc;r, un projet des plus impertinents si tout le monde ne connaissait d&rsquo;avance la limite exacte de ces sortes d&rsquo;entreprises : chacun sait que, quelque vaste et vari&eacute; que soit un esprit, il est toujours possible de l&rsquo;emprisonner en cent pages, mais l&rsquo;on devine aussi ce qu&rsquo;un lecteur de bonne foi doit surtout chercher dans ces cent pages, bien moins une s&egrave;che compilation incapable d&rsquo;inciter son sens critique ou de justifier son admiration qu&rsquo;un motif de r&ecirc;ve ou d&rsquo;analyse, qu&rsquo;un rappel des anciens d&eacute;veloppements d&rsquo;un auteur de chevet, qu&rsquo;un point de d&eacute;part pour des discussions futures...&raquo;</p>