Au cours des cent dernières années, les attitudes à l'égard du sexe et de l'égalité des sexes ont évolué pour accueillir la libération des femmes, mais le tabou de la sexualité féminine demeure. Le pouvoir masculin continue de dominer les formes appropriées de féminité, de l'apparence au comportement et à la sexualité. Cette thèse cherche à évaluer dans quelle mesure le regard masculin est internalisé dans la culture des établissements d'enseignement supérieur, qui sont perçus comme promouvant l'individualisation et la liberté sexuelle, et comment le regard masculin fonctionne exactement pour contrôler la sexualité féminine. La culture moderne des établissements d'enseignement supérieur a des attentes contradictoires à l'égard de la sexualité féminine, la forte sexualisation des jeunes générations encourage la promiscuité des femmes au même titre que la culture des garçons, mais cette forme de sexualité fait l'objet d'un jugement à deux vitesses. Cette thèse aide les étudiants en sociologie et en féminisme à explorer la façon dont les binaires traditionnels de genre, tels que le complexe madone/pute, continuent de dominer les institutions modernes, et à comprendre comment la féminité fait face à des attentes paradoxales continues. Cela nous amène à nous poser la question importante de savoir comment l'avenir de la sexualité féminine se développera.